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  • REACH mais pas riche!

    Les entreprises qui survivront seront celles qui auront su donner du sens à leur activité...

    le développement durable fait partie de ces concepts qui y concourrent.

    Pour maintenir leur niveau de rentabilité malgré l'importance croissante des exigences qualitatives et législatives concernant leurs process internes ainsi que leurs produits, les exploitations n'ont pas d'autre choix que celui de veiller à l'amélioration constante de leur fonctionnement, en recherche permanente d'innovation et de qualité supplémentaire.

    Néanmoins, après avoir sécurisé l'amont de leur activité en cultivant la qualité de leurs produits et services, les entreprises doivent aussi savoir faire face à des consommateurs dont les réactions sont surmédiatisées par le biais des forums internet et dont l'écho est largement repris par les médias en tous genre (il n'y a qu'à voir la manière dont Toyota fut villipendé sur certaines chaines américaines au point que l'on annonce maintenant que Ford est passé devant Toyota -cf Automoto du 4 août- et que Chevrolet rattrape son retard... le hasard? alors que ce même fabricant produisait les voitures réputées les plus fiables il y a encore peu de temps).

    Entre les comités et forums de consommateurs toujours à l'affût de la moindre faille, relayés habilement par les médias selon les intérêts économico-politiques du moment, et leurs environnements  toujours plus contraignants, l'entreprise qui veut poursuivre son développement et assurer sa pérennité devra formuler et respecter son éthique, proclamer ses valeurs et savoir fédérer ses équipes autour de ces ancrages.

    L'exemple de la politique Reach ou "Registration, Evaluation and Authorisation of Chemicals" (=enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques) en est la parfaite illustration, qui obligera tous les producteurs européens de produits chimiques dans son sens le plus large à lister très précisément l'ensemble des molécules utilisées : ce règlement du parlement européen et du conseil de l'Union Européenne voté fin 2006 et qui entre progressivement en vigueur depuis 2007 permettra à terme d'améliorer la protection de la santé humaine et de l'environnement en répertoriant, à fins d'évaluation, toutes les substances chimiques en circulation dans l'Union Européenne pour confirmer leur autorisation. Exigeance légitime aux yeux des consommateurs, toute contrainte supplémentaire ne peut que se répercuter sur la marge réalisée, et les déclarations jusqu'aux substances de faibles volumes viennent encore alourdir les charges des structures afférentes... nous sommes loins de la FDA (Food Drug Administration) qui manifeste beaucoup d'indulgence pour avaliser les produits de grands groupes US.

    Ainsi, adopter d'emblée un mode de fonctionnement respectueux des gens et des environnements peut se révéler une attitude tout à fait rentable à terme, d'autant que le positionnement inverse peut se révéler à tout moment comme une véritable bombe à retardement.

    Les deux années de crise passées nous amènent finalement à un nouveau modèle de leadership : plus volontaire (jouer un rôle moteur dans l'adaptation), plus responsable (respecter certaines valeurs) , mais aussi plus humble