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  • RSE

    RSE ou Responsabilité Sociétale de l'Entreprise :

    - pour impliquer les dirigeants et les salariés dans des objectifs éthiques et moraux qui entraîneront l'entreprise vers les bonnes pratiques afférentes, les rendant plus crédibles sur leurs marchés

    - pour légitimer les choix et les actions stratégiques qui prennent en compte de nouveau critères de décision.

    L’idée la plus communément admise sur la RSE est que l’entreprise est tenue de répondre de l’ensemble des effets à court et long terme de ses actions sur la société et de s’assurer que ses pratiques répondent aux attentes sociétales actuelles, émergentes et futures.

    Le recours à des questions de RSE évoque souvent un retour à la moralité ou à un contrat explicite ou implicite avec la société. Ainsi, dans la perspective de l’approche moraliste, la RSE dérive directement de la responsabilité morale de l’entreprise : l’entreprise doit agir de manière socialement responsable parce qu’il est de son devoir moral de le faire.

    Parfois il ne s'agit que de revenir à des principes classiques et reconnus de reconnaissance et de respect des différents acteurs internes et externes à l'entreprise. Ceci n'exclut jamais l'exigence qu'il est nécessaire de manifester en retour.

    Dans le blog "Mortel Management" de Christian Oyarbide, une valeur essentielle est évoquée  : un patron doit la vérité à ses salariés ("vous pouvez mentir à votre femme, mais en aucun cas à vos salariés") : http://www.mortelmanagement.com/. 

    Yvon Mougin, pragmatique dans ses démarches, témoigne aussi dans son blog de l'importance du retour à une logique d'efficience dans toute organisation http://yvonmougin.blogspot.fr/.

    Après avoir évoqué certaines valeurs immatérielles qui doivent être prises en compte en complément des résultats financiers pour évaluer les exploitations (capital "marque", capital "clients", capital technologique...), nous en viendrons rapidement à développer les notions de capital sociétal  et de capital organisationnel dans les articles à venir afin de prendre la mesure de l'énorme impact de ces notions sur l'efficience globale des entreprises. 

    Le schéma ci-dessous illustre parfaitement les éléments qui sont désormais essentiels à la pérennité des entreprises dans les circonstances environnantes :

     

    entreprise-perenne.jpg

     

    La période actuelle n'est en rien une période de crise financière dont il faudrait attendre la fin pour connaître à nouveau un développement linéaire : nous sommes en pleine période de mutation qui nous oblige à une remise en cause totale de nos pratiques et de notre organisation. Parmi les nouvelles pratiques indispensables figurent celles que nous avons déjà développées dans nos articles ou que nous évoquerons par la suite :

    - la prise en compte et la valorisation des actifs immatériels, valeurs essentielles de l'entreprise (si, depuis quelques décennies, les commerçants avaient essayé d'aborder la valorisation de leurs fonds de commerce en prenant cela en compte, ils auraient réalisé bien avant que ceux-ci deviendraient difficilement négociables...il en va de même pour certaines entreprises qui ne sont plus cessibles à l'heure actuelle)

    - la mise en place d'organisations plus dynamiques dans leur contexte extérieur et plus valorisantes pour leurs salariés en interne.

    Le respect de la RSE ne garantit pas à l’entreprise une réussite : il est nécessaire d’y adjoindre une politique de communication particulière. L’approche utilitaire met en évidence le double intérêt de la communication sur la RSE, en considérant que d’une part, elle informe les consommateurs sur les vertus d’un produit et que, d’autre part, elle permet de construire la légitimité sociale tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de l’entreprise.

    La RSE doit être considérée comme un élément du processus global qui permettra la survie des entreprises dans les circonstances environnantes actuelles.