"Les directeurs généraux des grandes entreprises mondiales ne s'attendent pas à voir les affaire reprendre dans les trois années qui viennent, et ils cherchent plus désormais des moyens de survivre à la crise que l'expansion", d'après un sondage réalisé avant le sommet de Davos.
Moins du quart des directeurs généraux interrogés dans cette enquête annuelle de PriceCooperWaterhouse pour le Forum économique mondial espèrent encore voir leur revenu progresser en 2009. C'est moitié moins que les 50% de l'an dernier, où déjà les craintes d'un retournement économique tempéraient les perspectives".
Le sondage a été mené principalement par téléphone, auprès de 1.124 directeurs généraux de 50 pays, et rendu public mercredi avant l'ouverture de la rencontre. Les participants parleront à Davos de la catastrophique année financière écoulée et du "monde d'après la crise".
Pour stabiliser les marchés, une majorité des dirigeants des affaires interrogés se disent cette année plus favorables qu'habituellement à une coopération des entreprises avec les gouvernements.
A contre-courant de la morosité ambiante, 70% des dirigeants d'entreprises indiennes prévoient une croissance dans les 12 prochains mois. Les Russes et les Chinois, qui montraient le même optimisme l'an dernier, ne sont plus que 29 et 30% à espérer une croissance de leur entreprise en 2009. (AP)
Une partie des séminaires aborderont le possible retour à la croissance et à la création d'emplois au travers des opportunités liées aux nouvelles technologies vertes... les investissements en la matière sont déjà en évolution aux US, considérés comme un facteur-clé dans la réponse à la crise. Au Royaume Uni, le secteur des énergies renouvelables espère créer au moins 160.000 emplois.
Par ailleurs, un certain nombre de séminaires seront axés sur le leadership et ses différents modèles, évoquant notamment dans l'un d'eux l'importance des valeurs et de la vision qui conduisent les dirigeants : des études de cas ont démontré que les dirigeants guidés par leur vision et les valeurs qui y sont attachées rencontrent plus de succès dans leur conduite du changement que ceux qui s'appuient sur une simple politique de décisions techniques communiquée en "top-down". La force de l'équipe est une clé dans la conduite des affaires et les valeurs telles que l'engagement, l'écoute ainsi que la communication sont des facteurs de succès dans la poursuite d'objectifs clairement définis.
L'INSEAD participera aussi à un colloque axé sur la pensée systémique dans les différents modèles de leadership.
La gestion dans tout cela? juste un des outils de suivi de l'application de la stratégie.
L'avenir des entreprises est lié à l'élaboration d'un réel projet par des dirigeants cohérents dans les valeurs qui les guident. Leur réflexion devra être guidée avant tout par une vision globale de leurs environnements compte-tenu de la complexité croissante des interférences qui les lient.
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