UA-65597331-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

developpement - Page 51

  • Rentabilité

    Lorsqu'une entreprise voit sa rentabilité stagner, voire régresser, son pronostic vital est engagé à terme.

    Les dirigeants ne s'en méfient pas suffisamment, alors qu'ils devraient se poser des questions au premier exercice qui met en évidence un recul de résultats ou une stagnation : les raisons peuvent être multiples mais elles se résument souvent à deux origines principales qui sont la perte de vitesse en termes de chiffre d'affaires ou un défaut d'adaptation de la structure à de nouvelles contraintes commerciales.

    Dans les deux cas, et sauf mauvais exercice lié réellement à des événements sectoriels très ponctuels, les résultats qui stagnent voire régressent amène, à terme, à l'érosion de la trésorerie... et à la première crise nous assistons alors à un réel affaiblissement de l'entreprise, conduisant trop souvent à une défaillance.

    La chute de trésorerie rend la poursuite de l'activité très dépendante du banquier qui, à l'examen de la liasse fiscale mettant en évidence cette situation réagira prioritairement en limitant justement les facilités de trésorerie... emmenant ainsi l'entreprise dans la spirale infernale de la descente aux enfers.

    enfer.jpg

    Rien ne peut justifier la poursuite d'une exploitation dont le résultat devient insuffisant... le banquier ne s'y trompe pas et qui peut lui donner tort?

    Les remèdes à cette situation sont de deux ordres : augmenter le chiffre d'affaires et réaliser des économies d'échelle au niveau notamment des charges fixes ou améliorer la rentabilité au travers de produits ou prestations innovantes qui permettent d'améliorer les marges.

    Cela peut passer par la mise en place d'une politique de croissance externe (s'il n'est pas trop tard en terme de trésorerie) ou par la recherche de produits innovants.

    L'important est de ne pas attendre trop longtemps pour réagir : au-delà d'un certain seuil, l'entreprise n'aura plus les ressources internes pour adopter une solution salvatrice, elle perdra de sa valeur... voire même ne sera plus cessible!

    A l'origine de situations délicates se trouve parfois l'évolution d'une concurrence mal anticipée qui nous ramène à la nécessité d'une démarche stratégique constamment réactualisée par les données issues d'une veille permanente.

    esperance.jpg

    La crise actuelle n'a fait qu'amplifier l'état de faiblesse de nos entreprises, réagissons néanmoins pendant qu'il est encore temps et tous les espoirs seront alors à nouveau permis!