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marie-christine pessiot - Page 141

  • Mutation 3

    Dans certains secteurs d'activités, dans certaines entreprises, les situations deviennent explosives... une concurrence exacerbée, des stratégies mal définies, des années de "rustines" dans différents domaines (innovation inexistante, commercial mal mené ou malmené, pas de réelle politique RH...), telles des pansements sur une jambe de bois afin de se donner bonne conscience et repousser l'échéance fatale, des équipes qui n'adhèrent plus aux projets... et des clients perdus faute d'une vraie cohésion d'équipe dans les services rendus...

    Un véritable électrochoc est alors nécessaire pour redresser la barre sachant que les circonstances environnantes ne feront que précipiter les événements en cas de laisser-aller managérial.

    Induire un vrai changement se prépare afin de regrouper tous les éléments de réflexion qui permettront de remettre l'entreprise sur les rails : autant choisir les bons rails, exploiter les réels savoir-faire -seul capital tangible- en définissant bien où se trouve la valeur ajoutée de l'activité.

    Le rétablissement d'une ligne de conduite passera par la définition d'une stratégie, avec l'établissement d'objectifs qui auront au moins le mérite, même s'ils ne sont pas atteints, d'avoir donné la direction générale des actions à mener.

    Ensuite, le changement ne se décrète pas seul : il ne sert à rien de faire converger tous les regards vers le miroir aux alouettes, plus personne n'y croit. Lorsque le plan de changement est établi, la première phase indispensable de la mise en route du changement va être d'invalider le présent, meilleur moyen d'obtenir une meilleure convergence d'opinions avant de montrer l'issue imaginée et d'exposer les moyens de la transition envisagée.

    Ces étapes doivent être conduites par des intervenants qui bénéficient qu'un capital confiance important, faute de quoi le manque d'adhésion des futurs acteurs du changement nuira gravement aux résultats attendus.

    Ainsi, si l'électrochoc est nécessaire, il doit être mûrement réfléchi, défini et programmé afin que les moteurs du changement soient solidement ancrés sur un projet clair et crédible.

    Dans 80% des cas, nos PME gagneraient à initier ce type de démarche afin de se repositionner dans la spirale ascendante. Faute de courage pour le faire, ce sont les groupes racheteurs dans le meilleur des cas ou, au pire, l'administrateur judiciaire ou le liquidateur qui vont en profiter.