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marie-christine pessiot - Page 88

  • Trois phases sensibles

    Toute entreprise, de quelque secteur qu'elle soit, sera tôt ou tard confrontée à l'une des trois difficultés suivantes si elle n'innove pas :

    - le manque de trésorerie

    - le manque de rentabilité ou le besoin de développer son volume d'affaires

    - l'impossibilité de conforter ses positions en l'état ou le besoin d'entretenir sa compétitivité

    qui correspondent à trois phases sensibles que les dirigeants doivent savoir reconnaître à défaut de les avoir anticipées...

    et qui nécessitent une prise en charge rapide et adaptée, au moyen de plans d'actions efficaces afin d'éviter la défaillance qu'entraînerait, à terme, l'ignorance de la situation.

    En dehors de la stratégie de développement élaborée pour l'entreprise, observons donc la situation pour déceler les critères propres à établir un diagnostic précis concernant le type de phase dans laquelle elle se situe :

    --> sa trésorerie ne cesse de diminuer... en amont, la rentabilité des derniers exercices n'a pas dû être brillante et suit une courbe descendante, il est temps d'agir avant que l'exploitation ne perde toute sa valeur et se retrouve dans de sérieuses difficultés financières, liée au bon vouloir du banquier concernant l'accord sur les lignes de crédit : les différents leviers d'actions sont les prix de vente et conditions commerciales accordées, les coûts de fabrication, la chute des volumes vendus...

    --> son chiffre d'affaires stagne, sa rentabilité a tendance à baisser, les dirigeants doivent toujours faire plus pour y arriver... l'avenir de l'entreprise passe par le développement de son chiffre d'affaires au travers d'un plan d'actions marketing et commerciales afin de conforter ses positions à moins qu'il ne faille ré-étudier sa stratégie initiale. 

    --> des concurrents de plus grande taille captent ses marché et ses moyens techniques ou financiers manquent pour maintenir ses positions... il est temps d'envisager des rapprochements avec d'autres acteurs sous toutes formes possibles pour qu'à travers eux l'exploitation ne se laisse pas distancer avec, comme conséquence à terme, sa mort programmée.

    Nous parlerons ensuite "habillage des comptes" en cette période de clôture d'exercice où il est capital de présenter aux acteurs financiers environnants (banquiers, actionnaires, financeurs divers...) des comptes dont chaque poste et surtout les plus "sensibles" auront été "pesés" pour obtenir un profil d'exploitation qui favorisera l'attachement de ces partenaires au devenir de l'entreprise.