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  • Humanisme et réussite

    "j'ai un gros défaut : je suis viscéralement optimiste"

    incinscience délibérée? naïveté feinte?

    Après une vingtaine d'années passées à la tête d'Essilor qu'il a hissée au premier rang mondial de l'optique ophtalmique (40.000 salariés dans le monde, 3,8 milliards de chiffre d'affaires et 11 milliards de capitalisation), on ne peut tout de même pas classer Xavier Fontanet dans la catégorie des gentils idéalistes!

    "les grandes entreprises comme Essilor sont des vaisseaux extraordinaires. A l'intérieur, tout y est trépidant et l'ambiance est bonne"

    Xavier Fontanet tire sa force dans des convictions humanistes solidement ancrées, que l'on peut imaginer issue de sa formation chez les jésuites.

    "on a cherché à faire croire à tort que, pour être efficace, il faut être brutal et que le gentil en affaires est celui qui se fait avoir. Ma vision est exactement à l'inverse : il faut toujours garder la capacité à se mettre à la place de l'autre car, par quelque bout que l'on prenne un problème, on a toujours besoin de lui"

    Trop d'humanisme ne nuit pas au succès de l'entreprise dans la mesure où, en regard, la stratégie est clairement définie et communiquée à l'échelle de chacun et l'implication des managers consistera alors en une véritable contribution à l'élaboration d'une stratégie pertinente.

    "A partir du moment où tout un chacun sait dans quelle direction va l'entreprise, l'organisation se met à bouger positivement et les salariés donnent toute leur énergie... je ne connais pas d'entreprises qui font durablement du profit sur le dos de leurs salariés. De toutes les façons, en dernier ressort, le vrai patron est toujours le consommateur " explique encore Xavier Fontanet. 


    N'est-ce pas là une belle leçon d'optimisme en cette période estivale où il sera bon pour chacun de profiter du recul momentané pour intégrer une attitude managériale peut-être plus adaptée aux attentes de nos équipes, à quelque niveau que ce soit.

     

    Xavier Fontanet : Si on faisait confiance aux entrepreneurs. L’entreprise française et la mondialisation (éd. Manitoba/Les Belles Lettres)