UA-65597331-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

a) REFLEXION - Page 55

  • Mondialisation et entreprises

    Je recommande la lecture de Pierre Noël Girard avec son ouvrage sur la mondialisation. Il dégage plusieurs idées dont l'une me parait importante: il y a deux mondes de l'entreprise, le compétitif internationalement et le sédentaire, ce dernier correspondant à l'économie résidentielle et culturelle.

    On s'achemine donc vers la coexistence de deux systèmes économiques qui devront se soutenir mutuellement: un système d'économie sociale, solidaire et résidentielle et un système d'économie très performante, exportatrice et importatrice. Le premier verra se recréer des productions de produits de première et deuxième nécessité à un échelon local animé par des personnes à revenu social. Il n'y aura pas de production de masse et pas de tentation d'acheter ce que l'on pourra produire et ce sera pour ces personnes une occasion de gagner un peu de surplus; les japonais ont redémarré leur économie dans un passé lointain en se revendant des machines de 1° génération, à bout de souffle, certes, mais qui n'avaient rien coûté en investissement. Le second sera l'extension du système marchand actuel.

    Une partie du service public sera réintégrée dans l'économie sociale. L'autre partie fera l'objet de contrats avec le secteur marchand.

    Depuis la crise financière tout le monde s'interroge: jusqu'où l'économie réelle sera-t-elle touchée.  On pourrait presque dire que devant le vertige des bénéfices on se demandait qui pouvait perdre puisqu'il y en avait qui gagnaient depuis un certain nombre d'années.Le virtuel et le spéculatif ont montré leurs limites.

    Il y aura des secteurs qui toucheront le fond. Une solution est sans doute dans l'innovation. Elle est plus souvent le fait des PME que celui des multinationales.

    La crise serait donc profitable, à terme, aux PME performantes.

    L'entreprise qui aura besoin d'être plus performante cherchera dans un premier temps à réduire ses coûts pour être plus compétitive, et aujourd'hui les solutions sont minces.

    Ceux qui sauront faire à temps une réduction des coûts et une poussée d'innovation pourront rebondir pour continuer à croître et gagner des parts de marché à l'échelle internationale.

    La crise mondiale oblige à changer radicalement et à prendre des décisions stratégiques pour sauver et développer  l'entreprise. Il faudra revoir les domaines d'activité stratégiques et le management de l'entreprise.

    Cette réorganisation peut créer des opportunités pour des petites structures qui seront juste équilibrées financièrement  mais qui pourront par une veille active décider de réinvestir des niches de produit.

     

    Par JC Fochi