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Défaillances d'entreprises

"Il fallait s’y attendre, les défaillances d’entreprises s’accentuent. Au cours du mois d’août 2009, la Coface a recensé 1 854 défaillances, dans la première étude de son Observatoire des défaillances, contre 1 616 en août 2008, ce qui représente une hausse de 15% par rapport à la même période l’année précédente. Du coup, en données cumulées sur 12 mois glissants, 64 335 défaillances ont été recensées à fin août 2009, contre 52 244 à fin août 2008, soit une augmentation de 23%"

"Près de 90% des entreprises défaillantes ont moins de 5 salariés. Des données corroborées par l'étude d'Euler Hermes SFAC, rendue publique le 5 octobre. D'après celle-ci, 65 000 entreprises ont effectivement mis la clé sous la porte en un an (entre juillet 2008 et juin 2009)"

Voilà ce que l'on peut lire dans un article de L'Entreprise.com remis à jour le 5 octobre.

Euler Hermes SFAC (leader de l'assurance crédit pour prévenir le risque client) avait annoncé une estimation d'environ 70.000 défaillances d'entreprises pour 2009 avec une forte poussée à l'automne.

"La rentrée de septembre devrait être marquée par un rebond macro économique, mais rebond ne signifie pas reprise, la croissance de la demande n'étant pas de retour", précise le réassureur.

Ces défaillances d’entreprises ont un coût : la somme des encours fournisseurs.

Les fournisseurs, n'étant pas les créanciers prioritaires, récupèrent rarement leur dû. Du coup, par effet domino, ces fournisseurs victimes d'impayés sont à leur tour contraints de cesser leur activité.

La plus grande prudence est donc vivement recommandée en matière de surveillance de la crédibilité de vos clients mais aussi concernant l'évolution du niveau de votre trésorerie. De même, la répartition de votre chiffre d'affaires, en de telles circonstances, devient stratégique.

 

Commentaires

  • C'est une catastrophe nationale de voir des outils fonctionnant se voir démantelés de la sorte. Il est urgent de mettre en place une nouvelle législation de liquidation pour permettre à des conseils de surveillance de reprendre les entreprises défaillantes sur des bases nouvelles avec un outil de production et de distribution réduit à certains produits.

  • C'est, en effet, une catastrophe nationale...
    Cependant, en amont,la vraie catastrophe nationale, au niveau des PME notamment, c'est de voir tous ces dirigeants qui, soit débordés par leurs fonctions, soit ignorants des dangers qui les guettent, "consomment" leur dégringolade jusqu'à perdre toute perspective d'une reprise quelconque (n'oublions pas que 2/3 des jugements de tribunaux portent sur des liquidations judiciaires directes).

  • Je vous accorde qu'il faut remonter en amont; en fait c'est véritablement le problème de faire asseoir ensemble un décisionnaire et des collaborateurs pour élaborer et réaliser des actions. Le conseil par consultants est repoussé, mal digéré, mal accepté; il y a à réfléchir sur une innovation dans la participation de consultants dans la vie de l'entreprise; C'est à partir de l'obligation de résultat et non de moyens qu'il pourrait âtre revu de conseiller.

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