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  • Pas d'alternative entre quantitatif et qualitatif

    La pérennité des entreprises est étroitement liée à leur croissance régulière. La diminution progressive de la rentabilité d'une exploitation constitue le premier signal fort du danger pour la poursuite de son activité.

    Un exercice médiocre doit alerter les dirigeants dont la réaction immédiate sera au moins d'en analyser concrètement les vraies raisons. Mais cela ne constitue qu'un signal et il sera nécessaire d'en analyser les symptômes avant que ceux-ci, réunis, ne transforment la situation en une véritable crise.

    L'analyse des vraies raisons d'une rentabilité décroissante ou d'une chute du chiffre d'affaires consistera à approfondir avec clairvoyance l'ensemble des causes, même lointaines, de ces phénomènes. Certains secteurs d'activités, très touchés par une concurrence accrue, n'offrent plus -à terme- le potentiel de développement nécessaire à la survie de certains de leurs acteurs... il reste toujours préférable d'en faire le constat bien en amont afin de réfléchir aux autres axes possibles de développement. Ce type de réflexion stratégique, avant tout basée sur un état des lieux précis des diverses compétences internes à l'entreprise, permet en effet de procéder aux réorientations souvent salutaires pour leur survie.

    En matière de stratégie pure, trop de PME hésitent encore dans leur positionnement et tendent facilement à pratiquer la baisse des prix qui leur permettra de conserver leurs clients ou d'arracher certains marchés. La persistance de cette attitude impliquera fatalement une longue glissade sur la pente de stratégies de type "volume-prix". En d'autres termes, l'entreprise, pour survivre, n'aura alors pas d'autre alternative que celle d'augmenter le volume de ses ventes pour maintenir le volume de ses marges puisque son taux de rentabilité aura chuté. Or les PME n'ont bien souvent pas la capacité financière pour assumer ce type de stratégie.

    Pour une PME, il n'y a pas d'alternative possible entre une stratégie de volume et une stratégie de qualité. La seconde reste la seule garantie de pérennité mais nécessitera une mobilisation de toutes les forces vives de l'entreprise pour apporter sans cesse de la valeur ajoutée aux produits ou prestations.

    A l'instar de ce qui se passe au sein de groupes nationaux ou internationaux, de nombreuses PME mettent en place des cercles de réflexion qui permettent de mieux identifier les éléments de valeur ajoutée qu'elle peuvent apporter à leurs produits ou prestations. Rien ne remplace le partage de points de vue issus d'intervenants internes mais aussi externes, de différents niveaux, pour enrichir de telles réflexion.

    ... entre quantitatif et qualitatif dans les PME, il n'y a pas d'alternative : la PME doit privilégier coûte que coûte le qualitatif, c'est sa seule raison d'exister!