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fusions

  • D'Unilog à Logica

    UNILOG, très bel exemple de réflexion stratégique menée jusqu'au bout de sa logique pour une entreprise qui aurait eu mille et une raisons de disparaitre en décidant stratégiquement d'occuper le terrain sur le plan européen.

    C'est ainsi que, de petite structure de quelques dizaines de salariés dans les années 70, elle décida de s'implanter sur le territoire européen au travers d'acquisitions soigneusement étudiées (en l'Allemagne prioritairement) afin d'adopter la juste mesure de son marché. Malheureusement, ces acquisitions effectuées (en Allemagne, Royaume uni et Suisse notamment) vécurent une intégration et un développement difficiles pour des raisons essentiellement culturelles.

    Alors qu'en apparence, l'équipe dirigeante aurait pu se contenter de la dimension européenne néanmoins atteinte, elle renonça à un développement par elle-même et rejoignit LOGICA qui avait un savoir-faire plus important en matière d'intégration et qui avait fait ses preuves sur son secteur.

    Pour favoriser son devenir, sauvegarder ses compétences et mutualiser les connaissances en interne , UNILOG a préféré rejoindre un groupe étranger au risque d'y laisser un peu de son identité. L'inconvénient, à ce jour, réside dans le fait qu'ayant perdu son indépendance, elle connait les exigences du reporting périodique à la société mère qui a pour fonction d'assurer la présence et le développement harmonieux de l'ensemble de ses filiales européennes. L'effectif, à ce jour, approche les 39.000 salariés.

    La pérennité de l'entreprise passe parfois par des décisions stratégiques tournées vers l'extérieur et, pour continuer de croitre, nos exploitations auront de plus en plus de besoins en capacités financières, de production ou de savoirs-faire extérieurs sous forme d'appels de fonds (introductions en bourse, créations de partenariats voire cession pure et simple) ou de réunions de compétences qui dilueront son identité.

    Le jeu n'en vaut-il pas néanmoins la chandelle ?